Technique en montée

Bonjour

Quelle technique utilisez vous dans les montées ?

Merci

Il y a au moins quatre paramètres dont il faut tenir compte simultanément : la nature du terrain, la longueur de la montée, la pente de la montée et les conditions météo. D'une manière générale, plus ces paramètres rendent la montée difficile et plus l'aisance respiratoire est essentielle et tout le reste accessoire. C'est elle, en effet, qui conditionne l'amplitude et la fréquence de la foulée, l'inclinaison du buste, le balancement des bras et la rotation du bassin donc, au finale, l'efficacité du transfert de poids d'une jambe sur l'autre. En effet, plus vous serez relâché(e) et meilleure sera la combinaison de ces différents facteurs. Il ne s'agit donc pas, ici, de technique, ni de mesure de quoi que ce soit (sauf pathologie cardiaque, on peut être très à l'aise avec une FC de 180 bpm) mais de ressenti : toujours être concentré(e) sur l'aisance, la décontraction maximum. Ne jamais se crisper, c'est-à-dire, en fait, ne jamais crisper le diaphragme, les épaules et les muscles inter-costaux sinon, c'est le cercle vicieux crispation-étouffement-épuisement-crispation-etc. qui vous guette. Pour ma part, je n'hésite pas, quand le besoin s'en fait sentir, à replier mes bâtons et à poser mes mains sur mes cuisses (comme en trail), à faire de tout petits pas en attaquant le sol par l'avant-pied et, surtout, à respirer en Ujjâyi c'est-à-dire en forçant bruyamment sur l'expiration (qui doit toujours être plus longue que l'inspiration).

PS : on aura compris que je ne pratique pas la Marche Nordique dans le cadre d'un entraînement sportif forcené, encore moins dans une logique compétitive, mais comme rituel s'inscrivant dans une conception globale de la vie.

Au-delà de la technique, ici c'est surtout le mental qui travaille!personnellement avant une montée je me prépare mentalement à "affronter la montée "

Alex a écrit:Au-delà de la technique, ici c'est surtout le mental qui travaille!personnellement avant une montée je me prépare mentalement à "affronter la montée "

Tout à fait d'accord. Ce n'est pas un problème mécanique mais spirituel.

l'efficacité du transfert de poids d'une jambe sur l'autre.

Assez juste . Mais ce transfert de poids selon moi doit être travailler et utiliser pour être ressenti sur le plat

on aura compris que je ne pratique pas la Marche Nordique dans le cadre d'un entraînement sportif forcené, encore moins dans une logique compétitive, mais comme rituel s'inscrivant dans une conception globale de la vie.

A priori cela n'empêche pas de faire le bon mouvement 

Naturellement mes foulées se font un peu plus courtes et je plante mes bâtons un peu plus en arrière, de même mon buste s'incline légèrement en avant. Evidemment, la respiration s'adapte à l'effort (ou j'adapte ma respiration à l'effort, c'est comme on veut). J'essaye aussi de maintenir au maximum la mobilité des épaules même si je dois forcer davantage sur les bras.
L'aspect psychologique (ou mental, c'est comme on veut  ) a aussi son rôle : j'apprécie les montées -quand je suis en forme, si mon corps ne veut pas je n'ai aucun plaisir, voire de vraies difficultés, alors j'appréhende les montées.

Personnellement, j'essaie de garder le mouvement des bras le plus longtemps possible, seule une forte pente m'obligera a passer avec une double poussée bâtons, mais j'essaie dans les deux cas de pousser le plus loin derrière
Ensuite j'essaie de ne pas trop me pencher en avant et de garder un rythme , surtout de ne pas trop envoyer au début .
Comme dit le vieux guide " Partons doucement, on est pressé "

Merci pour vos conseils je vais essayer de les suivre

L'idée peut être aussi de garder les pas aussi longs que possible , avec un travail des bras supérieurs grâce à l'apport des bâtons.
La longueur des pas ne doit pas non plus perturber le rythme qui pourrait être mis dans la montée.
A vous de trouver, selon votre entraînement et condition physique le bon compromis.

Bonjour,

je prends un peu de début de Phiphilo,
Tout dépend de la montée, sur des montées courtes et pas trop pentues, je garde la cadence et fais monter le cardio.
Après que le sol se dégrade, et que la montée peut être pénible, je passe en double appuis, les deux bras en même temps, et réduit la cadence et l'amplitude.
Après sur des montées moyennes, je garde le mouvement de base de la marche nordique, en appuyant un peu plus fort sur les bâtons.

@+

Fabrice